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supporter. Il a été réalisé pendant la période de
formation et constitue avant-tout un travail de
compilation bibliographique, d'initiation et d'analyse
sur des thématiques associées aux technologies
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Mise en place et en application des check– lists
pour la maintenance préventive interne
Référence à
rappeler : Mise en place et en application des
check– lists pour la maintenance préventive interne,
ARNOUX Sherley, Rapport de Stage, Certification
Professionnelle ABIH, UTC, 2017
URL : http://www.utc.fr/abih
;
Université de
Technologie de Compiègne
RESUME
Le service biomédical,
doit maîtriser ses pratiques sur les équipements
médicaux, pour garantir la qualité des soins aux
patients et satisfaire les attentes du personnel de
soins en leur prouvant avec le protocole écrit les
démarches entreprirent sur un équipement médical lors
des maintenances préventives internes grâce à la
check-list liée à Asset Plus.
Cette check-list est faite par rapport aux exigences des
fournisseurs ou constructeurs des équipements médicaux,
pour être plus rigoureux au niveau de la traçabilité.
Mots clés : check-list, traçabilité, Maintenance
préventive, qualité
ABSTRACT
The biomedical department
must master its practices on medical equipment to
guarantee the quality of patient care and meet the
expectations of the healthcare staff by proving to them
with the written protocol the steps taken on medical
equipment during the internal preventive maintenance
thanks to the checklist linked to Asset Plus.
This checklist is made in relation to the
requirements of suppliers or manufacturers of medical
equipment, to be more stringent in terms of
traceability.
Key words : check-list, traceability, Preventive
maintenance, quality
Tout d’abord, je tiens à remercier Dieu de m’avoir donné la Force
nécessaire pour assurer ce stage malgré les difficultés, Mon mari
pour son amour, ses encouragements et ma famille pour
leur soutien moral et physique.
Un stage est difficile à trouver par les étudiants et c’est
pourquoi je remercie Monsieur HAMON Anthony, Ingénieur
Biomédical du Centre Hospitalier de Compiègne-Noyon (CHCN)
de m’avoir accueillie durant ces 11 semaines.
J'adresse mes remerciements à mon tuteur, Monsieur MOSLEM
Imad, Ingénieur adjoint du Service Biomédical qui m'a
accordé sa confiance et attribué des missions et qui a supervisé
mon stage au jour le jour.
Puis, je remercie également toute l’équipe de DAETB pour
leur accueil, les techniciens du service biomédical pour
leur esprit d'équipe et pour leur temps qu’ils m’ont consacré pour
m’aider dans mes missions et dans la compréhension du système
hospitalier.
Faire mon stage au Centre Hospitalier de Compiègne a été un
plaisir, j’ai pu apprendre beaucoup grâce à vous, et j’ai surtout
été conforté dans mon projet professionnel ce qui est un
aboutissement de ma formation ABIH à l’Université
Technologie de Compiègne (UTC) avec Monsieur
FARGES Gilbert Docteur-ingénieur, Enseignant-chercheur en génie
biomédical et en management de la qualité; Monsieur FELAN
Pol-Manoël, le responsable De la certification professionnelle
ABIH que je remercie pour sa visite sur mon lieu de stage
et ses conseils qu’il m’a apportés et Madame MOUTONNET Nathalie
pour ses encouragements.
Pour finir, je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont
conseillé et relu lors de la rédaction de ce rapport de stage.
AAMB : Association des Agents de Maintenance Biomédicale ABIH : Assistant Biomédical en Ingénierie Hospitalière CHCN : Centre Hospitalier Compiègne Noyon CNEH : Code National Equipement Hospitalier CQ : Contrôle Qualité DAETB : Direction des Affaires Economiques, Techniques et
Biomédicales DM : Dispositif Médical ECME : Equipement de Contrôle, de Mesure et s’Essai EHPAD : Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées
Dépendantes GED : Gestion Electronique des Documents GMAO : Gestion de Maintenance Assisté par Ordinateur HAS : Haute Autorité de Santé INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes
Economiques ISO : International Organization for Standardization
(Organisation Internationale de Normalisation) MAJ : Mise à jour MP : Maintenance Préventive Nouveau RI : Nouveau Rapport Intervention PDCA : Plan Do Check Act QQOQCP : Qui, Quoi, Où, Quand, Comment, Pourquoi ? RSQM : Registre Sécurité, Qualité et Maintenance SBM : Service Biomédical UTC : Université de Technologie Compiègne
En formation ABIH à l’UTC de Compiègne, j’ai effectué mon stage au
Centre Hospitalier de Compiègne.
Ce stage m’a permis de découvrir le travail de technicien de
maintenance des équipements biomédicaux.
L’enjeu de ce stage était de découvrir un nouvel univers
professionnel dans le médical et d’élargir mes compétences.
Au sein du service biomédical du CHCN, j’ai pu suivre les
techniciens dans leurs interventions techniques et j’ai eu pour
mission de stage de mettre en place des check-lists pour la
maintenance préventive interne.
Grâce à Asset +, les techniciens peuvent tracer leur intervention en
notant les comptes rendu de ce qu’ils ont effectués sur les
équipements.
Mais de nos jours, la démarche qualité au service biomédical est
très important pour assurer la qualité de soin du patient et pour le
respect de son travail vis à vis des autres services.
Donc la question qu’on pourrait se poser est :
En quoi une mise en place de check-lists pour la maintenance
préventive interne peut-elle leur servir ?
Le Centre Hospitalier Intercommunale Compiègne – Noyon est le 1
janvier 2013 d’une fusion des centres hospitaliers de
Compiègne et de Noyon. Il constitue un seul et même
établissement garantissant une offre de soins diversifiée et de
proximité.
Situé sur le territoire de santé Oise-Est, avec un bassin de
population de plus de 460.000 habitants, le Centre Hospitalier
Compiègne-Noyon est un acteur incontournable avec Compiègne
qui compte 42166 habitants et Noyon 14303 habitants.
Il est pratique pour l’ensemble de l’Oise et s’occupe des patients
des secteurs de Compiègne et de Noyon, mais aussi de Crépy-en
Valois, Pont-Ste-Maxence, Clermont, Creil…et dans l’Aisne.
La ville de Compiègne possède depuis le Haut Moyen Age
plusieurs établissements hospitaliers, leur nombre fut réduit à
deux au XIIIe siècle : l’Hôtel-Dieu ou hôpital des malades et
l’Hôpital Général réservé aux pauvres. Ces deux établissements
finiront par n’en former qu’un en 1894. Voici les grandes dates
qui marquent l’histoire et le développement des hôpitaux de
Compiègne.
1661 : Lettre du roi Louis XIV donnant ordre aux
gouverneurs de la ville de Compiègne d’y établir un hôpital « pour
y recevoir les pauvres, les y faire travailler et leur apprendre
des métiers ». L’établissement prend la place d’une institution
charitable du nom de Table Dieu située à l’emplacement de l’ancien
Hôpital Général, rue de Paris (quartier des Capucins) Tous les
biens et revenus des hôpitaux, maladreries, léproseries et
aumôneries existant dans la ville et le bailliage sont attribués
au nouvel établissement.
1940-1993 : L’hôpital passe de 216 à 1215 employés, le
personnel médical de 8 à 78 médecins, les internes de 4 à 67, le
nombre de lits de 248 à 697...et touche du doigt son vieux rêve
d’un hôpital neuf...
1995 : Déménagement entre le 27 novembre et le 8 décembre
1995. le Centre Hospitalier de
Compiègne
s’installe sur la ZAC de Mercières, avenue Henri Adnot, dans un
bâtiment
unique et
ultramoderne. Les sites de l’hôpital général et de l’hôpital
Saint-Joseph sont
fermés.
2005 : Début des travaux d’agrandissement et d’adaptation
de l’établissement : doublement de la surface du service
d’accueil des urgences (SAU), construction d’une chambre funéraire
et d’un
plateau technique.
Seconde accréditation (certification) de l’établissement par la
Haute Autorité de la Santé (HAS) ex. Agence Nationale
d’Accréditation et d’Evaluation en Santé (ANAES).
2007 : Inauguration le 9 mars, du nouveau bâtiment des
urgences par le Ministre de la santé Xavier Bertrand.
2013 : Le 1er janvier marque la fusion des centres
hospitaliers de Compiègne et de Noyon et la naissance du Centre
Hospitalier Intercommunal Compiègne-Noyon
2013 : Inauguration le 24 janvier au centre
Fournier-Sarlovèze de 75 lits supplémentaires d’hébergement pour
personnes âgées plus de1200 dépendantes, dont 15 lits « Alzheimer
»
2.
Présentation du Centre Hospitalier Intercommunal Compiègne-Noyon
Nombres de lit : 1 096 lits dont 817 site Compiègne
et 279 site Noyon
- 369
Médecine
- 88
Chirurgie
- 29
Obstétrique
- 103
Soins de suite et de réadaptation
- 120
Soins de longue durée
- 387
EHPAD
Nombres de places : 101 places dont 78 site Compiègne
et 23 site Noyon
- 33
Hôpital de jour
- 25
Chirurgie ambulatoire
- 43
Hospitalisation à Domicile
- 12 places
d’accueil EHPAD de jour
Bloc opératoire :
- 11 salles
de bloc opératoire dont 8 site Compiègne et 3 site Noyon
- 16 postes
en salle de réveil dont 12 site Compiègne et 4 site Noyon
- 4 salles
d’accouchement site Compiègne
- 4 259
Chimiothérapie
- 6 743
Radiothérapie
- 4 276
Autres hôpitaux de jour
Venues externes : 220 925 venues externes dont 176
844 site Compiègne et 44 081 site Noyon
Activités médico-techniques
Actes de biologie : 26 548 653 dont 23 388 213 pour
le site Compiègne et 3 160 440 pour le site Noyon
Actes d’imagerie : 81 578 dont 66 330pour le site
Compiègne et 15 248 pour le site Noyon
Radiologie conventionnelle
55 169
Scanner
14 703
IRM
5295
Echographie
5337
Mammographie
1074
Les filières
Une filière de soins correspond aux différentes modalités de recours
aux soins et aux trajectoires empruntées par le patient. Il s'agit
de la prise en charge globale du patient allant du diagnostic de la
maladie, de la thérapie ou de la surveillance médicale jusqu’à
l’éducation thérapeutique.
La filière est caractérisée par un ensemble de relations informelles
et de coopérations officielles entre des professionnels de santé
qu’ils soient hospitaliers, libéraux ou paramédicaux.
Le Centre Hospitalier Compiègne-Noyon dispose de plusieurs filières
:
Au fil du temps, les missions de l'hôpital se sont précisées et
diversifiées, afin de s'adapter aux évolutions de la société. Elles
forment aujourd'hui un vaste ensemble qui s'appuie sur un certain
nombre de valeurs propres à l'hôpital public :
- La qualité
des soins
- La
sécurité
- La
prévention
-
L'enseignement universitaire et post-universitaire
- La
recherche
Qualité - Recherche
-
Indicateurs Qualité / Risques 98,2 % taux de satisfaction global
- Recherche
clinique
- Lutte
contre les infections nosocomiales
Le CHCN s'est engagé dans la démarche d'accréditation dès 2000 et
fait partie des établissements pilotes de la démarche qualité.
Cette dynamique se maintient grâce à un investissement permanent de
chaque personnel qui constitue un maillon indispensable de la
démarche d'amélioration continue.
Le Centre Hospitalier a recensé 6 points de vigilance pour une prise
en charge optimale des patients :
• la matériovigilance : dispositifs médicaux
• l’hémovigilance : produits sanguins labiles
• l’infectiovigilance : infections nosocomiales
• la réactovigilance : réactifs de laboratoire
• la pharmacovigilance
• la biovigilance : éléments et produits issus du
corps humain
D’après le communique de presse de Anne KOERBER, Service
Communication du Centre Hospitalier Compiègne-Noyon publié
le 26 janvier 2017 [4] :
Le Centre Hospitalier Intercommunal Compiègne-Noyon (CHICN)
vient de recevoir la décision de la Haute Autorité de Santé (HAS)
qui met en œuvre les procédures de Certification V2014 pour
l’ensemble des établissements de santé publics et privés.
La nouvelle procédure de certification des établissements de santé
français dite V2014 a démarré sur le terrain en janvier 2015. Le
Centre Hospitalier Intercommunal Compiègne-Noyon(CHICN) a été l’un
des premiers établissements de santé visités, en France, en janvier
2015, par les experts de la Haute Autorité de Santé.
Et ils ont par la suite obtenu pour la qualité de soins et de
prise en charge la Certification V2014 (niveau B) qui est la
reconnaissance du niveau de qualité et d’expertise du CHICN.
3. Organisation
L’organisation du Centre Hospitalier Compiègne-Noyon reste à taille
humaine, avec une gouvernance organisée ainsi :
- un
Directeur, assisté d’une équipe de direction, préside le directoire
et conduit la politique générale de l’établissement.
- un
Directoire, composé à parité de membres de l’équipe de direction et
de représentants du corps médical, appuie et conseille le Directeur
dans la gestion de l’établissement.
- un Conseil
de surveillance, composé de représentants des collectivités
territoriales, de représentants du personnel et de personnes
qualifiées, se prononce sur la stratégie et exerce le contrôle de la
gestion de l’établissement
a)
Organigramme de la direction : Voir ANNEXE 1
b)
Organigramme du DAETB : Voir ANNEXE 2
La mission principale du SBM est d’assurer l’achat et la maintenance
préventive et curative des équipements biomédicaux et la gestion des
fluides médicaux afin de garantir la continuité du fonctionnement
des services de soins, le service biomédical s’occupe également de
la formation continue des utilisateurs sur les nouveaux Dispositifs
Médicaux.
Le SBM gère 5935 DM. Un parc d’une valeur de 30 millions d’Euros
environ.
En décembre 2016, le SBM a obtenu la Certification ISO 9001 version
2015 par l’AFNOR grâce à leur force majeure : le travail en équipe
qui est très Important pour une bonne cohésion de groupe.
Le SBM du CHCN a mis en place une démarche qualité afin
d’améliorer ses services. La politique qualité (Voir ANNEXE 1)
du SBM repose sur plusieurs points à savoir :
• Garantir
la satisfaction des services de soins
• Garantir
l’efficacité des DM
• Assurer la
sécurité des patients et des utilisateurs, liée à l’usage des
équipements médicaux
• Tracer les
actions menées et les valeurs prélevées sur un équipement
médical lors des maintenances préventives internes
II.
Thème du stage : Mise en place et en application des check-lists
pour la maintenance préventive interne
1.
Contexte et Objectifs
Bien avant leur Certification ISO 9001 v2015, le service biomédical
s’était fixé des objectifs d’amélioration au niveau de la qualité
des DM dont la traçabilité des actions menées sur les équipements
médicaux pour que le personnel de soins aient des équipements
Conforme et que le patient reçoit une bonne qualité de soins.
Ils avaient mise en place des check-lists sur la GED pour la
maintenance préventive interne mais jamais exploiter pour diverses
raisons.
Donc pour une qualité de MP efficiente, le SBM a pour objectif de
faire une mise à jour des check-lists existant en les simplifiant
tout en gardant les points pertinentes et créer d’autres check-lists
pour d’autres DM qui n’ont pas été faite du planning des MP interne
pour faire des relevées de valeurs de manière à les comparer avec
celles des paramètres en question de la check-list.
La check-list qui sera remplie tout en faisant la maintenance de
l’équipement médical, la liée comme un rapport d’intervention à son
numéro d’équipement correspondant sur Asset +.
Elle servira à la MP suivante à faire des comparaisons s’il y a des
écarts de valeurs entre 2 MP de cet équipement ; cela permettra
aussi aux services de soins de voir ce qui a été fait et les valeurs
prélevées qui confirmeront la CONFORMITE de l’équipement ou
pas (REFORME).
Définition Maintenance Préventive interne : Maintenance
exécutée par les techniciens Biomédicaux à des intervalles
prédéterminés ou selon des critères prescrits et destinée à réduire
la probabilité de défaillance ou la dégradation du fonctionnement
d’un équipement médical.
2.
Aspect réglementaire et normatif
Mise au point sur la maintenance des dispositifs
médicaux ANSM octobre 2011[3]
« Dans le cadre de l’application de sa politique de maintenance,
l’exploitant enregistre les opérations de maintenance, de contrôle
qualité ou de sécurité qui sont réalisées sur un dispositif
médical depuis son acquisition jusqu’à sa mise au rebut. A cet
égard, l’exploitant peut se référer à la norme NF S 99-171 afin
d’établir un modèle pour mettre en place et tenir à jour un
registre de sécurité, de qualité et de maintenance (RSQM). Il est
important de vérifier qu’à l’issue d’une maintenance, les numéros
d’identification et/ou numéro de série du dispositif médical sont
toujours présents ».
ISO 9001 v2015 : « Système de management de la qualité :
Exigence (traçabilité) »
Tracer les informations relatives aux opérations de
maintenance (Point 4 décret 1154 du 05/12/2001 RSQM).
NF X 50 120 : « La traçabilité d’un produit est l’aptitude
à retrouver l’historique, l’utilisation ou la localisation
d’un article ou d’une activité au moyen d’une identification
en registrée. »
NF S99-170 (2013) : Maintenance des DM –Système de
management de la qualité pour maintenance et la gestion des
risques associés à l’exploitation des DM[5]
Les chapitres d’exigences de la NF S99-170 sont repris dans
les chapitres : [6] • Article 4 : Système de management
de la qualité
Cet article défini les exigences du service biomédical sur sa
politique qualité, celle-ci concernant le système de management de
la qualité de la maintenance et la gestion des risques associés.
L’exploitant doit alors mettre en œuvre et tenir à jour son
système de management de la qualité en suivant les exigences
légales, réglementaires et normatives. A cet effet, l’exploitant
doit fournir des preuves documentaires, telle que le manuel
qualité, une procédure pour la maîtrise des documents et une de
maîtrise des enregistrements. • Article 6 : Management des ressources Cet article concerne les ressources humaines et les
infrastructures mobilisées pour la mise en œuvre de la maintenance
managées par l’exploitant. Ce dernier doit « s’assurer de la
compétence des personnels » interne et externe « chargés de
la maintenance des DM ». Ce chapitre indique, notamment, les exigences de l’exploitant
dans le maintien des infrastructures et de l’environnement de
travail. Ce dernier doit déterminer et entretenir les
infrastructures. Il doit, en outre, déterminer et gérer l’environnement de
travail. La norme précise que tout équipement, tel qu’un
équipement de contrôle de Mesure et d’Essai doit faire l’objet
d’enregistrements. • Article 7 : Réalisation de la maintenance Cet article exige, de l’exploitant une compréhension de son
processus de réalisation de la maintenance. Il doit déterminer les
éléments préalables à la maintenance, une revue des exigences
relatives à la maintenance, une planification des processus
nécessaires à la réalisation de la maintenance et l’élaboration de
la stratégie de maintenance. En d’autre terme, le processus
de réalisation de la maintenance doit être maîtrisé et être en
cohérence avec la politique de maintenance, les exigences
clients et réglementaires. • Article 8 : Mesures, analyse et
amélioration Cet article, traite les processus de surveillance, de mesure,
d’analyse et d’amélioration nécessaires pour « démontrer la
conformité de la maintenance des DM, maintenir l’efficacité
et assurer la conformité du système de management de la
maintenance des DM ». A cet égard des mesures doivent être
réalisées par l’exploitant, telles que la surveillance des
informations relatives à la satisfaction des exigences du client,
un audit interne, une surveillance et la mesure des
caractéristiques de la maintenance. La surveillance et la mesure des caractéristiques de la
maintenance doivent être effectuées à toutes les étapes du
processus de réalisation de la maintenance. En sus de cette
surveillance, l’exploitant doit assurer l’identification et la
maîtrise de la non-conformité des DM. Enfin, l’exploitant
doit déterminer, recueillir et analyser les données pour démontrer
la pertinence et l’efficacité du système de management de la
maintenance des DM.
La pérennité du service biomédical dépend de la perception des
services soignants, de l’établissement et des tutelles, sur son
utilité et sa contribution à la qualité et la sécurité des soins
délivrés aux patients, à court, moyen et long terme. Quelles que
soient l’efficacité et l’efficience d’un service rendu. La qualité
perçue du travail final est fonction de celle mise en œuvre
pendant le processus d’élaboration du service attendu. La
bonne maîtrise des facteurs pouvant influer sur la qualité et la
rapidité des résultats livrés aux services de soins est donc
essentielle pour favoriser et prouver le professionnalisme du
service biomédical. • Pour les patients : -
Garantir la sécurité des soins. • Pour les services de soins : -
Mettre à disposition des dispositifs médicaux fiables. -
Améliorer la communication entre les services clients et les
biomédicaux. -
Améliorer la traçabilité des demandes d’interventions. -
Garantir la qualité des soins délivrés aux patients. • Pour le service biomédical : -
Maîtriser la maintenance préventive interne des dispositifs
médicaux. -
Donner une bonne image du service vis-à-vis de l’établissement et
des autres services. -
Contribuer à la qualité et la sécurité des soins aux patients. -
Garder son certificat ISO 9001 V2015. • Pour la justice : -
Prouver juridiquement la traçabilité des opérations faites et des
valeurs prélevées sur les équipements médicaux. • Pour l’établissement : -
Optimiser la qualité perçue par les tutelles et les patients. -
Facilité l’obtention des accréditations en perspective
III.
Les outils utilisés pour l’organisation du projet
Tout d’ abord, j’ai utilisé le tableau de la Fig 6
ci-dessous pour cibler la problématique sur des check-lists
existant dans la GED pour certains équipements
médicaux, trouver des solutions de simplification et de
créer d’autres pour les équipements médicaux des maintenances
préventives internes.
Puis j’ai choisi la roue de Deming Fig 7
pour une démarche d’amélioration continue de qualité de la mise en
place des check-lists et comment l’appliquer.
Avant tout commencement, j’ai fait le point avec les
techniciens du SBM et l’ingénieur adjoint (mon tuteur) sur la
situation ; en utilisant l’outil QQOQCP pour ressortir la
problématique.
Puis nous avons fait la comparaison entre le tableau planning des MP
interne (ANNEXE 4) et la liste des check-lists existantes de la GED
(Fig 8) pour voir celles que j’aurai à modifier, à
supprimer et à créer si nécessaires.
Au final il y a :
- 6 Check-lists à
supprimer
- 2
Check-lists à garder
- 5
Check-lists à modifier
- 5
Check-lists à créer
Pour modifier ou créer une check-list, j’ai dû voir avec les
techniciens les points pertinents en s’appuyant sur les
manuels d’utilisations
6e ETAPE : Cliquer sur «Acteurs »
pour identifier les différentes personnes qui verifient le document
est bien aux normes du CHCN et signature ( rédaction, respect
de la mise en page , accord pour diffusion…)
12e ETAPE : Le document est télécharger sur la GED puis
Cliquer sur « Envoyer votre document »pour la signature aux
différents acteurs sélectionnés au 5e ETAPE
13e ETAPE : (Suite) Cliquer sur « OK » sur ces 2
étapes
Et dans « Documents diffusés pour Applications » les check-lists
diffusées
Livrable : Voir les check-lists en ANNEXES 5-11
REMARQUE : Pour toute modification d’un
document existant sur la GED, il faut faire une demande
d’autorisation d’« Evolution » accompagnée du motif à l’auteur
d’origine de celui-ci.
- Former les
utilisateurs (personnel de soins) pour mieux utiliser les
équipements médicaux
- Choisir et
utiliser des matériels, des outils de travail ou / et de contrôle,
afférents à aux équipements
- Concevoir,
formaliser et adapter des procédures, protocoles, modes opératoires
(check-lists)
- Conduire
des installations, des équipements relatifs au domaine de
compétence, en optimiser le fonctionnement
- Évaluer la
conformité d'un produit, d'un matériel, d'une prestation au regard
des normes internes/externes
- Identifier
et diagnostiquer un dysfonctionnement, une panne, le défaut d'un
matériel, d'un équipement, une anomalie d'un système
- Maintenir
et dépanner un matériel, un équipement, une installation
- Utiliser
des matériels, des outils de dépannage, de réparation ou de
maintenance
- Etre
polyvalent, autonome
- A l’écoute
et communiquant
- Savoir
gérer les URGENCES
- Avoir
minimum d’anglais pour la documentation technique
- Avoir un
bon niveau de formation basique et être formé à la maintenance des
dispositifs médicaux dont il a la charge.
- Savoir
appréhender les difficultés liées au terrain et agir en fonction du
risque potentiel pour le patient et les services
- Etre
efficient
Analyse
En Outre de mon sujet de stage à faire, j’ai pu faire des
tournées pour les fluides médicaux dans les services, de
nombreux interventions avec les techniciens les intervenants
extérieur pour l’installation d’équipement neuf (échographe) ou même
pour des maintenances curatives /préventives (SIEMENS, Dräger).
La mise à jour des plannings des Maintenances préventives
internes/externes
Faire la liaison des rapports de maintenance préventive d’étalonnage
des ECME du service biomédical
J’ai pu assister à 2 réunions :
- une Compil
qui permet de faire le point sur le plan d’action d’amélioration
continue de la démarche qualité avec le service Biomédical et
la cellule de qualité (représenté par responsable de qualité)
- une
revue de direction avec le service biomédical, la directrice de
DAETB, la directrice adjointe des affaires générales, de
qualité-risques et juridique puis la responsable de qualité pour
faire le point sur le système de management par rapport à l’ISO
9001.
L’utilisation des check-lists pour la maintenance préventive interne
permettra :
• d’assurer la traçabilité de
ce qui a été d’ avoir des indicateurs de performances en fonction de
la documentation technique des équipements médicaux qui guidera le
service biomédicale à mesurer ses interventions
par rapport à des référentiels pour
corriger les écarts entre chaque intervention de maintenance
• de garantir l’efficacité des
équipements médicaux
• de garantir la sécurité des
soins des patients
• d’assurer une meilleure
communication entre les techniciens biomédicaux et le service de
soins
• d’avoir une preuve écrite du
protocole de maintenance préventive interne auprès de la justice
Du point de vu d’amélioration, ce serait plus facile pour les
techniciens de remplir la check-list informatique au lieu de
l’imprimer, compléter, scanner, enregistrer. Cela serait un gain de
temps pour eux, des économies de papier donc gain de place car plus
de classeur d’archivage et la protection de l’environnement.
En faisant un dossier check-list vierge /2017 et un dossier
check-list complet /2017 pour quand c’est rempli puis la liée au
document/ rapport d’AssetPlus.
Personnel du stage :
Ce stage m’a beaucoup apporté sur le plan médical et à l’utilisation
des différents outils comme la GED et ASSET+ que je ne connaissais
pas du tout.
Grâce aux nombreux interventions que j’ai pu faire avec les
techniciens du service biomédical, j’ai découvert différents pôles
d’activités, le travail sur le terrain, des urgences pour certains
services, la relation entre les techniciens et le personnel du
service de soins. C’était très enrichissant et motivant pour la
suite !
Photo Maquette prise par moi dans la salle de réunion du CHCN,
"plan consultation" prise sur intranet du CHCN, photo vue dessus
du CHCN prise [en Ligne] sur le site : Secret médical : les
premiers mails sécurisés envoyés depuis l'hôpital de
Compiègne-Noyon (consulté le 12/06/17) :
https://www.evasionfm.com/actualite-1659-secret-mdical-les-premiers-mails-scuriss-envoys-depuis-lhpital-de-compignenoyon.html
Fait par l'auteur et
- image défibrillateur :
https://www.google.fr/search?q=icone+%C3%A9quipementsmedicaux&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiokqOK9uvUAhUqC8AKHUNIAYgQ_AUICigB&biw=1366&bih=651#tbm=isch&q=icone+d%C3%A9fibrillateur+gratuit&spf=1499044060270